Chimère de mes nuits
Chimère de mes nuits
Je m’adresse à toi chimère orgueilleuse
Toi qui viens parsemer nos yeux d’étoiles
Orner nos nuits d’antiques nébuleuses
Où nos folies secrètes se dévoilent
Pourquoi attendre Morphée et ses limbes
Toi la puissante reine aux cent galions !
Et cette aura dérobée qui te nimbe
Lorsqu’à l’aube transparaît l’illusion
Toi qui t’immisces en tout cerveau malade
Pour ensuite lui montrer l’harmonie
Toi l’aventurière, bohème et nomade
Au diadème ourlé de fragments de vie
Tu nous suis dans les tréfonds du sommeil
Ta cape d’étoiles claquant aux vents
Toi, mère des songes aux douces merveilles
Nous murmurant ses secrets trop souvent
Tisse encor tes arabesques argentées
D’où s‘échappe une myriade de rêves
Moi qui toujours resterai subjugué
Par tes yeux et la douceur de tes lèvres